lundi 16 juillet 2012

La pratique de samou

Dans le bouddhisme zen, une grande importance est donnée au travail pour la communauté, dans un esprit de don et de dévouement. Ce travail bénévole est appelé samou.


L'énergie collective de nombreux pratiquants a ainsi permis la création de dojos ou de monastères ces dernières décennies, et c'est en grande partie grâce au samou que ces lieux peuvent fonctionner au quotidien. Faire la cuisine, nettoyer les locaux, composer des bouquets de fleurs pour les autels... toutes ces fonctions sont effectuées dans l'esprit du Don, l'une des principales valeurs du bouddhisme.Pendant les sesshin ( retraites de méditation), une plage de temps assez importante est ainsi consacrée au samou et offre la possibilité de travailler dans la concentration et le silence, geste après geste. A la cuisine, les légumes retrouvent leurs couleurs, l'huile grésille dans la poêle et l'éventail des odeurs se déploie sur toute sa palette.
Au monastère Ryumon Ji, tout l’entretien et le fonctionnement sont assurés dans le cadre du samou. Des horaires fixes sont prévus pour cette pratique le matin et l’après-midi. Après une courte cérémonie, le moine ou la nonne responsable du samou répartit les tâches à effectuer entre les personnes présentes. Que ce soit pour aider au secrétariat, couper des légumes à la cuisine, nettoyer les toilettes, empiler le bois de chauffage, désherber, fabriquer une étagère pour le rangement des chaussures, sans choisir, on se consacre avec un esprit paisible à ce qu’il faut faire.
En se concentrant complètement, avec la totalité du corps-esprit, dans l'action, notre vie devient simple et sereine.

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